Playlist : une introduction au label de Portland Tender Loving Empire en 16 titres

Nous vous avions déjà parlé de Tender Loving Empire il y a quelques semaines, à l’occasion de la sortie de notre nouveau city guide dédié à Portland. Toute l’équipe nous avait transmis nombre de morceaux pour alimenter une playlist dédiée aux musiciens locaux. Boutique d’objets faits main, Tender Loving Empire est également un label indé fortement ancré dans la scène musicale de Portland. Rachel Milbauer et Aaron Meola ont sélectionné et commenté pour nous seize titres piochés parmi la soixantaine d’albums sortis par le label.


Y La Bamba – « Libre »

« Libre » navigue entre des mélodies folk éthérées et des paroles bilingues rêveuses. Dans le quatrième album d’Y La Bamba, Ojos del Sol, la leader du groupe, Luz Elana Mendoza, relate un voyage intime sur le développement personnel et la persévérance.

Radiation City – « Foreign Bodies »

« Foreign Bodies » parle de la façon dont un ami peut te sauver la vie. En créant d’irrésistibles mélodies flamboyantes qui s’entremêlent avec leurs démons personnels, les membres de Radiation City démontrent qu’ils maîtrisent clairement de nombreux codes de la pop.

New Move – « The City Life » (Bughunt)

L’album New Move, sorti en collaboration avec Bughunt, label « frère » de Tender Loving Empire, s’affirme d’ores et déjà comme l’un des albums locaux de l’année avec ses mélodies accrocheuses qui vont du doo-wop à la glam pop, le tout porté par le subtil chant dans les aigus de Jesse Bettis et sa capacité indéniable à créer de belles chansons.

Typhoon – « Common Sentiments »

Ce groupe de onze musiciens crée un tourbillon de beauté et de chaos, un déchaînement de cuivres et de cordes qui encadre le lyrisme du chanteur Kyle Morton.

bed. – « Fremm » (Bughunt)

Ce trio slow-fi crée des chansons calibrées pour le nord-ouest et ses ciels nuageux. La distortion et le fuzz de la basse et des guitares communiquent avec le chant éclatant de Sierra Haager qui conduit la journée (et la chanson) à sa fin.

Jared Mees & The Grown Children – « Shake »

Après avoir écouté « Shake », vous ne pourrez pas vous empêcher de chanter comme si vous étiez dans un bus scolaire de retour d’une excursion, bras dessus bras dessous avec votre meilleur pote. Il y a quelque chose dans le chant nasillard de Jared Mees qui rend ses morceaux encore plus “catchy”.

Domestics – « Wait Forever »

Le duo creuse profondément dans son propre passé tourmenté (les parents camés de Leo London, le combat de Michael Finn contre la maladie mentale) pour créer quelque chose d’à la fois cathartique et exaltant. “Wait Forever” en est un bel exemple. La mélancolie s’y cache derrière une indie pop légère.

Andy Shauf – « I’m Not Falling Asleep »

Andy Shauf appartient à cette catégorie de chanteurs-compositeurs à la voix douce et voilée qui se spécialisent dans les chansons sombres sur des personnages en marge et leur vie amoureuse douce amère. Sa musique est très riche bien qu’elle ait été enregistré avec très peu de moyens (le plus souvent dans le sous-sol de la maison de ses parents quelque part dans les prairies sauvages du Saskatchewan au Canada).

Brainstorm – « Forms Without A Frame »

Le trio crée une musique accrocheuse et très rythmée complètement irrésistible. Piochant dans les rythmes traditionnels africains et la soul music, le groupe produit une musique au pouvoir dansant contagieux. 

Magic Sword – « In The Face Of Evil »

Le mot “mystère” est un terme clé pour définir le trio, qui utilise des pseudonymes et se produit masqué. Magic Sword crée une musique synthétique associée à une histoire détaillée dans une chouette BD réalisée par l’artiste local Shay Plumme.

Willis Earl Beal – « Flying So Low »

« Flying So Low » est une chanson de capitulation face à quelque chose de plus grand que vous. La voix qui tremble et vacille sous le poids des denses drones du clavier représente la vie qu’a traversée Willis Earl Beal.

Typhoon – « The Honest Truth »

Les paroles ne sont pas juste des enchaînements de mots balancés comme ça… elles disent vraiment quelque chose. Et souvent, ce qu’elles racontent est plutôt profond. La musique est complexe en termes de tempo, volume et orchestration et utilise de nombreux instruments. Les harmonies sont uniques et les chants débordent de sincérité.

Andy Shauf – « The Magician »

Andy Shauf mêle la pop anglaise avec un folk très frais pour produire un son porté par les pianos luxuriants, des guitares acoustiques douces et des rythmes jazzy pour créer des interludes symphoniques qui apparaissent entre les couplets.

Y La Bamba – « Ostrich »

“Ostrich” est une balance parfaite entre tradition et évolution. La guitare acoustique enlevée apparaît sous les belles harmonies pour traduire comment les expériences que nous vivons (bonnes ou mauvaises) nous aident à faire de nous la personne que nous sommes.

Radiation City – « Find It Of Use »

Fan de sons électroniques modernes mais influencé par les grands classiques de la bossa et l’urgence et l’harmonie de la northern soul, Radiation City rassemble des idées apparemment disparates en quelque chose d’aussi pop que rétro.

My Body – « Explode » (Bughunt)

Ce duo synth-pop accorde une importance incroyable à l’accessibilité pop et mélodique de leurs compositions. Ils construisent une atmosphère électronique incroyablement luxuriante qui se marie avec une esthétique post-moderniste via une accumulation de genres.

Photo: Luz deY La Bamba par Gerardo Mendoza

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